– Destination –
Accueil » Il était une fois Azay-le-Rideau
Azay-le-Rideau, c’est d’abord une petite ville de 3500 habitants, une vie locale faite de rencontres et un tissu associatif intense. Au carrefour de la Loire à vélo et de l’Indre à vélo, sur des chemins de randonnée, nous sommes sur une terre de vergers, d’artisanat et de savoir faire.
Aujourd’hui, Azay-le-Rideau fait partie de la communauté de commune Touraine Vallée de l’Indre, territoire dynamique jouxtant la métropole de Tours.
Mais si vous n’habitez pas en Touraine, vous connaissez probablement Azay-le-Rideau pour son château qui se reflète dans son miroir d’eau. Un des plus beaux châteaux de la Loire, il marque ici le début de la Renaissance. Vous découvrirez un autre château à Azay-le-Rideau – le château de l’Islette qui a abrité les amours de Camille Claudel et Rodin – et une situation exceptionnelle dans le val de Loire.
Azay… mais pourquoi le rideau ?
Au XIIe siècle, Azay est une forteresse protégeant la route de Tours à Chinon. Les seigneurs de ce lieu s’appellent Ridel.
Ridel s’étant vocalisé en Rideau la petite ville s’est appelée Azay-le-Rideau. Ses habitants s’appellent toujours les Ridellois et les Ridelloises !
Le traité d’Azay-le-Rideau : un brin d’Histoire
La Touraine relève alors du comté d’Anjou. Henri II Plantagenêt, comte d’Anjou, après s’être marié avec Aliénor d’Aquitaine et avoir conquis l’Angleterre, dont il avait hérité la couronne par sa mère, est à la tête d’un véritable empire allant de l’Écosse aux Pyrénées. Ses possessions comprennent la moitié occidentale de ce qui est aujourd’hui la France, au dépens du roi dont il est théoriquement le vassal.
Les capétiens ne commenceront à reprendre l’ascendant qu’avec Philippe Auguste, lors de la capitulation d’un Henri II malade et trahi par ses fils Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre, le 4 juillet 1189, à Azay-le-Rideau.
Azay-le-Brulé, un ancien surnom
Bien plus tard, au début du XVe siècle, le futur Charles VII doit quitter Paris où il n’était plus en sécurité. Les Bourguignons s’étaient en effet alliés, contre lui, avec les Anglais et avec son père Charles VI, fréquemment pris d’accès de folie. Le dauphin va se réfugier à Bourges puis à Chinon.
Alors que le jeune Charles passe devant Azay-le-Rideau, les Bourguignons, qui tiennent la place forte, le provoquent bêtement en lui lançant des quolibets. Charles ordonne l’assaut, fait massacrer les 350 soldats bourguignons, fait incendier le bourg. Azay gardera longtemps le surnom d’Azay-le-Brulé.